Né à Paris en 1954, Marc Mandel est un compositeur au parcours atypique.
Il commence par l’étude du piano classique à l’âge de à 7 ans, mais son entrée en 6eme, au lycée Jean-Baptiste Say en 1966, il abandonne les sonates de Beethoven pour Dave Brubeck (Blue rondo à la Turk, Take Five) Thelonious Monk (Round about Midnight) etc.
Francis Cousté , son professeur de musique du lycée lui donne des cours particuliers de piano
Ainsi, il s’initie aux chiffrages harmoniques et apprend tous les accords.
Mais la radio, son autre passion, devient son principal centre d’intérêt au détriment de la musique et même de ses études.
Marc Mandel n’a plus qu’une idée en tête : devenir animateur de radio.
Et en effet, en 1971, il a 16 ans, et il est engagé par RTL et devient le plus jeune animateur de radio. Il y restera 4 ans, faisant occasionnellement des remplacements à l’antenne, mais surtout des reportages, des interviews et du montage.
Dès l’âge de 16 ans il commence à composer et ne travaille plus que ses propres morceaux.
Francis Cousté commence à lui enseigner l’harmonie avec travail sur lignes de chants et sur des lignes de basses imposées.
Dès l’âge de 16 ans il commence à composer et ne travaille plus que ses propres morceaux. Francis Cousté commence à lui enseigner l’harmonie avec travail sur lignes de chants et sur des lignes de basses imposées.
En 1975, il quitte RTL et devient réalisateur à Europe 1.
Parallèlement à la radio, il travaille le reste de la semaine dans la société d’édition professionnelle.
Puis nouveau tournant dans sa vie. Il abandonne la radio, pour se consacrer davantage à sa musique.
Mais il comprend rapidement que le temps où les compositeurs allaient proposer leurs musiques à des éditeurs en leur jouant au piano est révolu. Il faut maintenant proposer des maquettes très élaborées.
Il investit dans du matériel d’enregistrement et de musique et monte son home-studio.
Il se sert des synthétiseurs non pas pour ce qu’ils sont, mais pour tenter d’imiter les instruments d’orchestre. Et c’est ainsi qu’il commence à apprendre en autodidacte les arrangements et les orchestrations.
Son nouvel objectif est de devenir compositeur de musique de film.
L’agence Havas le sélectionne pour la création d’une musique publicitaire : Double fruits de Fruité. 300 spots radio et 64 spots tv pendant 4 ans.
Il écrit également une musique pour les biscuits « Prince ».
Il est tout près d’enregistrer la musique d’un long métrage avec Marlène Jobert et Victor Lannoux : « Une sale affaire ».
Le réalisateur lui réclame une nouvelle maquette de sa musique qu’il « adore » et qu’il a validée. Ce dernier veut un enregistrement professionnel pour convaincre les producteurs. Il s’agit d’une musique de jazz, style série B. Il avait écrit pour un quartet et réussi à réunir en studio quatre « monstres » du jazz : A la batterie Daniel Humair, à la Contrebasse : Henri Texier, au sax ténor François Jeanneau et au piano René Urtregger. Pour finir de convaincre le réalisateur de la force de ses musiciens, il l’emmène les apprécier un soir dans le club de jazz : « le Diable des Lombards ». Le réalisateur est ébloui et soudain lui vient l’idée de remplacer la musique écrite pour son film par Marc Mandel, par une musique improvisée à l’écran comme l’avait fait Miles Davis pour « Ascenseur pour échafaud ». Du coup la BOF d’ «Une sale affaire» se fera sans Marc Mandel.
En 1984, il s’amuse à composer un twist parodique et un reggae et produit lui même un 45t : Le twist de la mercière – par Marc et les super Markettes.
En 2001, il adapte la symphonie 40 de Mozart en salsa, en respectant toute la progression harmonique du 1er mouvement.
Pour cette nouvelle auto-production, Il fait appel à de très grands musiciens de jazz qui jouent à l’époque (entre-autre) dans le big band de Michel Legrand : Les trombones ténors et basse sont interprétés par Maurice Castel-Cevrero, les sax alto, ténor et baryton par Hervé Meschinet et les 4 parties de trompettes par Claude Egéa. Il baptise l’album : Salsa 40 par le Wolfgang band
En 2003, il réalise un album en déclinant « Joyeux anniversaire » en 25 styles différents (Jazz, symphonique, lyrique, valse viennoise, twist, samba, java, bossa-nova, hard rock etc.) Pour chaque titre il compose un thème B dans le style de la déclinaison choisie.
Pendant toutes ces années, il continue de travailler au sein de l’entreprise d’éditions dont il finit par prendre la direction. Et dans le même il compose une musique de film industriel pour EDF, une musique Manufrance, un documentaire pour la télévision (FR3).
Il a actuellement à son actif plus de 300 musiques et chansons, dont un concerto pour Piano et orchestre, une symphonie, un adagio pour cordes, un musique de « livre » : les 3 mousquetaires. Sans oublier des morceaux instrumentaux allant du jazz au classique en passant par de la musique de films virtuels.
Depuis quelques années, grâce à l’informatique, il réalise un rêve inaccessible auparavant : entendre sa musique jouée par un orchestre symphonique.
Marc Mandel n’utilise que la souris, avec laquelle il écrit chaque note pour chaque instrument, comme on le ferait sur du papier musique
Ainsi il a pu composer un concerto pour Piano et Orchestre .
A suivre …